Nous voilà à Toronto pour notre objectif prinicipal du WE : le concert d'Iron Maiden au Molson Amphitheatre. C'est un super site en plein air et le temps est au beau fixe, la soirée s'annonce bien.
Pour commencer, nous posons nos affaires à l'hôtel. Pendant que Pat monte les affaires dans la chambre avec les filles, j'arrange les derniers détails du baby-sitting de Camille avec le concierge. Je prend donc l'ascenceur peu après, avec Nicko McBrain! Ouahou, on est dans le même hôtel que le groupe! Comme dit notre amie Eloïse "faut arrêter d'aller dans des hôtels pourris, c'est mal fréquenté"
De fait, en redescendant déjeuner, nous croisons un des guitaristes (toujours dans l'ascenceur) qui tombera sous le charme de Camille ('I like you, and I like your shoes" lui dira-t'il) et je me fais remonter les bretelles pour n'avoir pas eu la présence d'esprit de dégainer l'appareil photo.
Un peu plus tard, les filles sont à la piscine (encore) et je retourne voir le concierge. Je croise le bassiste, et j'arrive à lui soutirer une photo au prétexte que "si je ne la prend pas, mon copain va me tuer". Mais qui est ce chevelu à côté de mon bébé ?
Ensuite nous partons tous les 4 au concert. Un peu d'agacement à l'entrée pour trouver la file des "paperless tickets" mais une fois dedans nous avons vraiment des places en or ! En 15 ans de concerts, Pat n'aura jamais été aussi près de la scène. La pression monte et le soleil descend, nous prenons quelques photos en attendant :
La première partie, Dream Theater, a moyennement plu aux filles, ce sont d'excellent miusiciens, mais c'est moins mélodique qu'Iron Maiden. Après par contre, elle étaient à fond, ça faisait plaisir à voir. Comme toujours l'ambiance est difficile à décrire, mais c'est toujours aussi intense. Comme l'a dit Bruce Dickinson "There are rock fans, there are metal fans, and there are Iron Maiden fans". Le meilleur public du monde, le seul qui chante les solos de guitare. Ce n'était "que" mon troisième concert et je dois dire que j'apprécie un peu plus à chaque fois. Connaître les chansons, ça aide, aussi!
Comme on était très bien placés, donc, je me suis essayée à la photo de concert. Je suis bien loin d'être aussi douée (et aussi bien équipée) que mon amie Lorène, mais il y en a quelques unes que j'aime bien.
Pour finir en beauté, et là c'est vraiment le gâteau sur la cerise, de retour à l'hôtel avec nos t-shirts de fan sur le dos, nous rencontrons - toujours dans l'asenceur - le manager du groupe (mais on est pas sûr) qui nous distribue des photos dédicacées.
Ce matin nous ne croisons aucune célébrité au petit-dèj ni pendant le check-out (enfin, on a juste vu le chanteur de Dream Theater en coup de vent), c'est la fin de notre grand chelem de la chance. Tellement la fin qu'à peine partis de l'hôtel, je me rend compte que j'ai oublié mon foulard, et nous devons faire demi-tour pour le récupérer. Vraiment pas de bol...
Mais quelle drôle d'idée aussi d'emporter l'appareil photo pour remonter vérifier notre chambre.
En conclusion, je ne sais pas ce qui m'impressione le plus chez ce groupe: la qualité de leur musique et leur passion intacte sur scène, cette capacité de mettre le feu et cette énergie débordante à 50 ans passés ou alors leur gentillesse et leur simplicité off stage, cette sensation de faire face à des gens normaux alors que ce sont quand même un peu des légendes vivantes, quoi.
Chapeaux bas les gars, Up the Irons !